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Capital-Risque : 129 milliards de dollars investis en Chine en 2021

La Chine demeure une place de choix pour les investissements, eu égard à l’importance des startup  technologiques chinoises ayant attiré un montant record de 129 milliards de dollars en capital-risque en 2021, rapportent les médias locaux.

Au cours de l’année 2021, les investisseurs ont mobilisé 129 milliards de dollars en capital-risque dans plus de 5.300 startup  chinoises, dépassant le dernier record de quelque 115 milliards de dollars en 2018, rapporte l’agence Chine nouvelle, citant le Wall Street Journal.

Contrairement aux années précédentes où la plupart des financements de la technologie chinoise sont allés aux startup  dans le domaine du commerce électronique, la majeure partie des investissements mobilisés l’année dernière ont été consacrés pour les secteurs des semi-conducteurs, la biotechnologie et les technologies de l’information.

Selon les conclusions d’une enquête menée par la Banque centrale en Chine, les entrepreneurs chinois ont constaté une amélioration du climat des affaires et de leur rentabilité durant le dernier trimestre de 2021. L’indice du climat des affaires s’est chiffré à 56,8% au quatrième trimestre 2021, avait indiqué la Banque populaire de Chine dans un rapport.

La croissance mondiale ralentit jusqu’en 2023

Le dernier rapport Global Economic Prospects de la Banque mondiale annonce que la croissance mondiale ralentit jusqu’en 2023, ce qui augmentera le risque « d’atterrissage brutal » dans les économies en développement. La région Mena est grandement concernée.

Après un fort rebond en 2021, l’économie mondiale entre dans un ralentissement prononcé sur fond de nouvelles menaces des variantes du covid-19 et d’une augmentation de l’inflation, de la dette et des inégalités de revenus qui pourraient mettre en danger la reprise dans les pays émergents et pays en développement, selon le dernier rapport  Global Economic Prospects de la Banque mondiale. La croissance mondiale devrait nettement ralentir, passant de 5,5 % en 2021 à 4,1 % en 2022 et à 3,2 % en 2023, à mesure que la demande refoulée se dissipe et que le soutien budgétaire et monétaire se dénoue dans le monde.

Concernant les perspectives de la région Mena, la Banque mondiale note que les secteurs à forte intensité de contact se redressent et que les réductions de production de pétrole diminuent, soutenues par des vents favorables d’un environnement politique généralement accommodant. Pour autant, la croissance dans cette région devrait s’accélérer à 4,4 % en 2022, une révision à la hausse à partir de juin 2021, et modérée à 3,4% en 2023. L’écart en moyenne par le revenu par habitant entre la région Mena et les économies avancées devrait s’élargir au cours de l’horizon de prévision.

Par ailleurs, les variations des prix du pétrole pourraient saper l’activité dans la région. Le sous-investissement dans le secteur peut limiter la capacité des exportateurs de pétrole à tirer profit des prix élevés du pétrole. De plus, le rapport indique que la propagation rapide de l’Omicron peut saper la demande mondiale et conduire à une baisse des prix du pétrole.

Zone Euro : l’épargne des ménages au plus bas depuis le début de la pandémie

Le taux d’épargne des ménages dans la zone euro se situait à 15% au troisième trimestre 2021, contre 19% au deuxième trimestre 2021, soit la valeur la plus faible depuis le déclenchement de la pandémie de covid-19 en 2020, selon les données, publiées, par Eurostat, l’Office statistique de l’Union européenne.

De plus, le taux d’investissement des ménages dans la zone euro a augmenté de 9,4% à 9,6% au troisième trimestre 2021, valeur la plus élevée depuis le deuxième trimestre 2009.

D’après Eurostat, la diminution du taux d’épargne des ménages dans la zone euro s’explique par une augmentation de leurs dépenses de consommation de 5,8%, tandis que le revenu disponible brut des ménages a augmenté à un rythme inférieur de 0,8%.

S’agissant des profits des entreprises au troisième trimestre 2021, leur part a diminué de 41,4% à 40,4% dans la zone euro.

Cette baisse d’un point de pourcentage est due à l’augmentation de la valeur ajoutée brute des entreprises à un rythme inférieur (+3,6%) que la rémunération des salariés (revenu et cotisations sociales) et autres impôts moins subventions sur la production (+5,2%).

Pour ce qui est du taux d’investissement des entreprises, il a régressé à 23% dans la zone euro, comparé à 23,6% au deuxième trimestre 2021. Cette diminution de 0,6% s’explique par l’augmentation (+0,9%) de la formation brute de capital fixe des entreprises à un taux inférieur (+0,9%) à la valeur ajoutée brute (+3,6%).

Flambée des prix de l’énergie : le gouvernement français maintient son « bouclier tarifaire »

Alors que les prix de l’énergie s’envolent dans un contexte mondial de sortie de crise sanitaire, de forte reprise de l’activité économique et de pénuries de matières premières, le gouvernement français a annoncé maintenir son « bouclier tarifaire » .

Cette mesure vise à amortir la facture énergétique pour de nombreux ménages français et compenser, à partir de juillet 2022, le manque à gagner des fournisseurs.

Malgré la hausse constante des prix de marché, il n’y aura pas en France en 2022 de hausse des prix de l’électricité au-delà de la hausse de 4% prévue, a déclaré la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili.

« On s’est engagé à protéger les Français en leur proposant un bouclier tarifaire et on va tenir cet engagement », explique-t-elle, ajoutant que « l’augmentation de l’électricité sera maintenue à 4% comme cela a été annoncé, sur toute l’année 2022 » . Selon la ministre, le total des mesures concernant les prix de l’énergie a déjà coûté  14 milliards d’euros à l’Etat. « Si ça continue à augmenter, on risque d’avoir des reports et je ne voudrais pas qu’en maintenant les prix en 2022, cela entraîne des augmentations en 2023 et on est en train de travailler à des solutions qui seront annoncées très bientôt », a-t-elle dit.

La ministre de la Transition écologique a, par ailleurs, affirmé qu’il n’y aura pas non plus de blackout généralisé malgré les mises à l’arrêt de certains réacteurs nucléaires.

L’inflation s’est installée dans le paysage français, tirée notamment par les prix de l’énergie qui ont bondi de 18,6 % sur un an, selon de récentes prévisions de l’Insee.

Cette question devrait, selon les observateurs, s’inviter dans la campagne présidentielle à travers le thème du pouvoir d’achat, première préoccupation des Français hors coronavirus.

Omicron n’affectera pas la croissance française en 2022

La flambée du variant Omicron n’affectera pas la croissance française en 2022, a affirmé  le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire. « Sur le long terme, Omicron n’affectera pas la croissance française en 2022, que je maintiens à 4% », a indiqué le ministre, écartant tout risque de « paralysie » ou de « désorganisation » de la société, en raison des arrêts de maladie.

Malgré la flambée des cas de contaminations au covid-19 et la déferlante du variant Omicron, « il n’y a pas de risque de paralysie, pas de désorganisation », a souligné le ministre. « En revanche, il y a des difficultés dans certains secteurs », admet-il, évoquant « la restauration, l’hôtellerie » ou « certains secteurs industriels ».

« Mais gardons notre sang-froid. Nous avons mis en place toutes les mesures qui permettent de s’organiser différemment», a-t-il affirmé.

Il a également assuré que le gouvernement ne laissera  jamais  les entreprises en difficultés, pendant la crise sanitaire, se débrouiller seules. « Si vous faites l’objet de restrictions sanitaires ou si vous perdez 65% de votre chiffre d’affaires, vous avez 100% de prise en charge de votre activité partielle. Sur les coûts fixes, la règle est de 50%, et je l’ai élargie à tout le secteur du tourisme », a-t-il dit.

Et « si les choses deviennent plus difficiles, je suis prêt à regarder un dispositif d’exonérations de charges. Nous sommes prêts à le déclencher le moment venu », a indiqué Bruno Le Maire qui a proposé de faire le point fin janvier.

Récemment, le ministre français de l’Economie s’est dit  très confiant  pour la croissance française, car « nous démarrons l’année avec un solide acquis de 2,2% et notre économie bénéficie à plein des réformes de fond engagées depuis 2017 ».

Dans ses prévisions pour 2022, le gouvernement français se montre plus optimiste que l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) qui évalue à 3% la hausse annuelle du PIB pour 2022.

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